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L’auteur, Daniel PERRIN-DINVILLE - Mentions légales

Développement et transfert de la compétence

Né en 1944, Daniel PERRIN-DINVILLE a bénéficié d’une culture à la fois scientifique, humaniste et managériale.

Sorti ingénieur électronicien de l’ESEO (Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest) à l’Université Catholique d’Angers, il dispose, plus de quarante ans après, d’une expérience partagée entre la production industrielle, l’éducation et la recherche.

Daniel PERRIN-DINVILLE a d’abord consacré neuf ans à la direction technique d’une unité (350 personnes) de production de composants électroniques professionnels au sein d’une grosse PME française ; neuf ans de support aux fonctions Etudes, Méthodes et Fabrication.

Cette pratique de la production industrielle, il l’a ensuite, durant onze ans, apportée au monde de la formation professionnelle ; d’abord auprès d’ouvriers et agents de maîtrise au CEFI (Centre d’Etudes et de Formation Industrielles), puis auprès d’ingénieurs et cadres en promotion sociale au CESI (Centre d’Etudes Supérieures Industrielles).
Devenu expert en ingénierie de la formation, il a créé au CESI une nouvelle école d’ingénieurs en informatique industrielle (F3I), un Mastère Spécialisé (MS2I) et plusieurs autres formations qualifiantes en productique : chaque année, plus de 200 personnes acquièrent la maîtrise des technologies de la productique et s’entraînent à la conduite de projets en informatique industrielle.

Puis, entre 88 et 94, Daniel PERRIN-DINVILLE a créé et conduit pour Digital Equipment France, deux programmes de coopération entre le monde de l’Education-Recherche et la filiale française du n°2 mondial de l’informatique des années 90 :
External Research Program, par transfert de technologies et "production" de solutions,
External Education Program, par transfert d’expertises et "production" de compétences.
Près de cinquante institutions (Universités et Grandes Ecoles, Centres de recherche et de formation, Conseils Départementaux et Régionaux, Ministères de l’Education et de la Recherche, du Travail et de l’Emploi) ont pu ainsi coopérer avec la filiale française de DEC (Digital Equipment Corporation).

En cinq ans de pilotage de ces deux programmes, Daniel PERRIN-DINVILLE a développé, au sein de Grandes Ecoles d’ingénieurs et de management, l’année en entreprise : des élèves interrompent leurs chères études pour aller dans la vraie vie conduire durant un an une mission dans une entreprise avant de revenir terminer leur formation à l’école. Il s’agit d’un dispositif qui, en donnant à la vie la place qui lui revient, préfigure un processus d’unification entre formation initiale et formation permanente ; l’instauration en France d’une formation continuée, d’une formation durant toute la vie.

Fort de telles expériences, il est passé progressivement des systèmes d’acquisition de savoirs aux systèmes de mise à disposition du savoir, de l’ingénierie de la formation à l’ingénierie de la connaissance. Fort de son savoir-faire méthodologique et de son expérience à concevoir et mettre en œuvre, il a travaillé au développement & transfert de la compétence. Ses préconisations portent sur le passage des métiers d’hier aux compétences de demain, sur la délocalisation dans le temps et l’espace des situations de travail ou d’apprentissage. Il a notamment mis au point des outils d’analyse de pertinence et de décision de prescription de technologies devenues technologies de la Connaissance.

Devenu en 1995 directeur des études de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes & Télécommunications, Daniel PERRIN-DINVILLE a pris en charge la formation des cadres supérieurs de La Poste et de France Télécom. Ainsi a-t-il contribué au développement du concept d’Entreprises de Réseau et à la compréhension de leur rôle structurant de l’économie et de la société. Puis en 2002, il s’est consacre à la formation et à l’accompagnement des cadres stratégiques et dirigeants du groupe LA POSTE.

Au cours de ces années 95-2004, il a mis son expertise au service à la fois du développement territorial et de la production de lien social dans la cité. Il a, dans ce but, travaillé à la conception et à la mise en œuvre de Solidarité Ville-Entreprises qui, réunissant de grandes entreprises autour d’une collectivité locale, instaure, chez les salariés, la participation sociale individuelle à côté de la seule protection sociale collective.

Enfin, en 2004 et jusqu’au terme de sa carrière fin 2010, Daniel PERRIN-DINVILLE se consacre à la recherche en prospective postale : il s’agit d’élaborer des scénarios de devenir pour les grands opérateurs postaux européens dorénavant soumis à la dématérialisation du courrier, à la densification de la distribution d’objets en milieu urbain ; bref, aux exigences du développement de services de proximité. Ce qui l’amène à un double essai de cartographie des économies et de définition des fondements de trois économies hybrides : l’économie de l’équité, l’économie de la solidarité et l’économie de la contribution.

Auteur en 1993 de L’IMPACT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES préfacé par Jean-Marie ALBERTINI aux Editions d’Organisation, il a travaillé à l’accès au savoir et à sa mise en réseau grâce aux TECHNOLOGIES DE LA CONNAISSANCE ; une recherche qui porte sur l’usage et le sens de l’usage de machines à penser devenues capables de modifier nos manières de penser.



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